Histoire de Boqueho
Très riche en histoire, la commune de Boqueho bénéficie d’un patrimoine et d’un bocage préservés.
De grandes personnalités ont laissé des traces du passé sur la commune... Grâce à ce magnifique patrimoine que l’on observe encore aujourd’hui, nous réalisons un voyage à travers le temps de la période du néolithique jusqu’au 20è siècle.
En effet, depuis plus de 6000 ans, les menhirs de Kergoff, datant du néolithique, siègent dans le pré Suzon à proximité de la rivière du Liscoët.
Il existe également des souterrains gaulois à plusieurs endroits de la commune.
Deux anciennes voies romaines traversent la commune qui étaient empruntées à pied ou avec des animaux attelés.
Le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, dont le point de départ est situé à l’abbaye de Beauport à Paimpol, traverse la commune et est encore emprunté par les pèlerins aujourd’hui.
Sur le Col de Marc’halla, point culminant de 284 m, siège une motte féodale datant du moyen-âge.
En 1119, la Commanderie des templiers “Caerguen”, gérée par des Moines Soldats, était un établissement important à La Ville Blanche.
Les chevaliers du Liscoët ont laissé des traces de leur passage sur la commune en fondant l’église Saint-Tugdual, datant du 15è-19è siècle, située dans le bourg de Boqueho et la chapelle Saint-Blaise.
Un gisant de l’un des chevaliers est présent dans l’église Saint-Tugudual.
En 1783, l’abbé Hervé-Julien Le Sage, moine à l’abbaye de Beauport à Paimpol, a été nommé Recteur-Prieur à Boqueho et fût le 1er Maire de la commune en 1790.
Il y avait un attachement réciproque entre les habitants de la commune (ses ouailles) et l’abbé Le Sage. Hervé-Julien Le Sage accordait une importance particulière à l’entretien de son église, son presbytère (17è-18è siècle) ainsi que de la maison du vicaire (17è siècle).
Il était en admiration devant la beauté architecturale de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié (15è siècle).
Plusieurs familles nobles ont vécu sur la commune et on peut admirer aujourd’hui de magnifiques manoirs.
Il existait également un château au Liscoët......
La croyance était omniprésente : 4 fontaines et lavoirs sont encore visibles, 6 croix et 12 chapelles existaient auparavant sur la commune.
Du 17è au 19è siècle, 9 meuniers faisaient tourner leur moulin à eau afin de fabriquer de la farine.
Du 18è au 19è siècle, des fours à pains ont été construits dans les villages et servaient à la population.
Fin 19è siècle, la commune était envahie par les loups et plus précisément dans le bois Saint-Laurent situé dans le Bois Meur.
Autrefois, dans le bourg de Boqueho, il y avait beaucoup de commerces : on peut encore apercevoir les anneaux qui servaient à attacher les chevaux.